les 14 juillet oublié
Il y a bien longtemps le jour de la fête nationale le soir un bal très modeste se trouvait près de la maison. Une petite estrade et trois musiciens, il n’y avait pas une foule dense juste quelques couples qui dansaient. Mon grand-père et moi, le soir, nous allions voir les danseurs glisser sur le sol, et nous écoutions la musique. On y jouait une musique populaire, des valses des cha cha, des mambos. J’étais petite fille et je sautais de joie à la vue de ces personnes joyeuses et insouciantes .Oui, c’est vrai, les hommes et les femmes qui évoluaient piste semblaient heureux. Je disais alors à mon grand-père « Lorsque je serais grande, je danserais ici », mon grand-père souriait , et je sautais en tapant des mains. Lorsque j’ai été adulte, les bals avaient disparu, trop de bagarres, trop de problèmes, seuls substituaient ceux organisés par les casernes de pompiers. Pourquoi je parle de cela, parce que par delà les décennies , c’est un souvenir indélébile, un instant de bien être, je me souviens des 14 juillet oublié, des instants pour se souvenir.